La ministre de l’Education Nationale l’a annoncé ce mardi 12 novembre : le brevet deviendra obligatoire pour entrer au lycée dès 2027. Cette réforme, qui concerne les élèves actuels de 5e, vise à assurer une base solide avant le passage au lycée. Ceux qui échoueront au brevet devront se réorienter vers des parcours professionnels comme le CAP ou une classe prépa-seconde, une sorte de pont entre la 3e et la seconde. 

La réforme du brevet n’est qu’un point clé de l’acte II du « Choc des savoirs ». Le ministère de l’Éducation déploie en effet plusieurs mesures complémentaires pour soutenir les années à venir.

Autres mesures phares de cette réforme

Les groupes de besoins maintenus : En 2024, l’une des réformes a été la mise en place de groupes de besoins. Ce dispositif permettant d’accompagner les élèves selon leurs compétences en mathématiques et en français, va se poursuivre et se renforcer. En 6e et 5e, les élèves bénéficieront de ces groupes, tandis que pour les 4e et 3e, les regroupements seront limités à une heure par semaine. 

Une épreuve du Bac en mathématiques en 1ère : Le Bac sera également impacté, avec l’introduction d’une épreuve anticipée de mathématiques en fin de 1ère, prévue pour la session 2027. Cette épreuve visera à mieux préparer les élèves aux exigences des mathématiques en terminale et à élever le niveau global de cette matière essentielle. 

Des programmes plus solides dès la primaire en français et en mathématiques : Pour qu’aucun élève ne soit pénalisé par des lacunes dès le départ, les programmes de primaire seront revus, en particulier dans les fondamentaux. Cela inclut un apprentissage plus structuré du calcul et de la logique mathématique, ainsi qu’une maîtrise de la langue française pour faciliter la réussite des élèves. 

Les réformes de L’acte II du « Choc des savoirs » mettent l’accent sur l’individualisation des parcours. Cependant, elles suscitent aussi des interrogations, notamment sur l’impact de la réforme du brevet pour les élèves issus de milieux plus défavorisés. L’objectif, cependant, reste clair : garantir une éducation de qualité, pour tous, et donner à chaque élève les outils nécessaires pour réussir.